Un des principaux arguments que je mets de l’avant est que, bien que presque tout le monde reconnaît qu’il est moralement mauvais d’infliger de la souffrance « non nécessaire » et la mort aux animaux, 99% de la souffrance et des mises à mort que nous infligeons aux animaux ne peuvent être justifiées que par notre plaisir, notre amusement ou notre convenance. Par exemple, la meilleure justification dont nous disposons pour tuer les milliards de nonhumains que nous mangeons chaque année est que nous apprécions le goût de la chair animale et des produits d’origine animale. Or, il ne s’agit pas d’une justification acceptable – si nous considérons réellement, tel que nous l’affirmons, qu’il est mal d’infliger de la souffrance « non nécessaire et une mort « injustifiée » aux animaux − et cela illustre la confusion de notre pensée en ce qui a trait aux nonhumains, que je décris comme notre « schizophrénie morale ».
Une autre des questions que je rencontre souvent est la suivante : « Mais qu’en est-il de la vivisection? Cette utilisation d’animaux n’est certainement pas fondée sur le plaisir, n’est-ce pas? »