Si le principe de non-violence signifie quelque chose, c’est bien que l’on ne peut justifier nul meurtre ou souffrance infligé pour des raisons si évidemment frivoles que le sont le plaisir, le divertissement ou le confort. Et faire quelque chose, qui n’est pas justifiable d’un point de vue moral, « avec compassion », ne change rien au fait que c’est moralement injustifiable.
Quand vous décidez ce que vous voulez manger, porter ou utiliser, vous n’agissez pas sous l’emprise d’une compulsion quelconque. Vous satisfaites simplement le plaisir de votre palais, votre sens de la mode, etc., vous vous autorisez à faire ce qui nuit aux intérêts d’un autre être sentient.
Par conséquent, si vous souscrivez au principe de non-violence sans être végan, vous devez réfléchir à ce qui est incontestablement, de votre part, une grave inconséquence.
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Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2012 Gary L. Francione