La semaine dernière, j’ai reçu un courriel d’une personne que j’identifierai, avec sa permission, par son prénom Johanna. Johanna écrivait, notamment :
Vous soutenez que nous devons investir tout notre temps et toute notre énergie à tenter de persuader les gens de devenir végans. Je pense qu’il s’agit là d’une idée merveilleuse, mais qu’en est-il de tous ceux qui ne se préoccupent pas des animaux et qui ne deviendront jamais végans? Qu’en est-il de ceux qui deviendront peut-être végans éventuellement, mais qui ne sont pas prêts à le faire immédiatement?
N’est-il pas raisonnable d’appuyer les réformes welfaristes pour rejoindre ces personnes? N’est-il pas mieux d’encourager ces gens à manger des aliments qui sont produits d’une manière plus humaine, même si les différences entre ces aliments et ceux qui sont produits d’une manière plus conventionnelle ne sont pas très grandes?
Les préoccupations de Johanna représentent bien celles de tous les gens qui font la promotion des réformes welfaristes et des produits issus de la viande ou des animaux « heureux ». Je vous propose de lire ma réponse à Johanna en espérant qu’elle puisse être utile à certains d’entre vous qui réfléchissez à ces questions.