On me demande souvent ce que je pense des personnes qui encouragent la violence à l’endroit de ceux qui exploitent des animaux.
Ma réponse est simple : je suis violemment opposé à la violence.
Trois raisons sous-tendent ma position.
Premièrement, la position des droits des animaux représente, pour moi, l’ultime rejet de la violence. Il s’agit de l’affirmation ultime de la paix. Je considère le mouvement en faveur des droits des animaux comme la progression logique du mouvement pour la paix, qui vise à mettre fin aux conflits entre les êtres humains. Le mouvement des droits des animaux cherche idéalement à faire un pas de plus et à faire cesser les conflits entre les humains et les nonhumains.
La raison pour laquelle la situation mondiale actuelle est un tel gâchis est que, à travers l’histoire, nous avons continuellement posé des actes violents que nous avons tenté de justifier en prétendant que des moyens indésirables peuvent mener à des résultats désirables. Quiconque ayant déjà eu recours à la violence prétend regretter avoir eu à le faire, mais argumente que certains objectifs justifient ce choix. Le problème est que cela participe à perpétuer le cercle vicieux de la violence en faisant en sorte que quiconque est convaincu d’une chose peut avoir recours à la violence afin d’accomplir un soi-disant plus grand bien et ceux qui sont la cible de cette violence peuvent alors se sentir justifiés de répondre à leur tour par la violence. Et ainsi de suite.