Un nouveau livre : Eat Like You Care

Notre nouveau livre est maintenant disponible. Vous pouvez le trouver ici.

Si les gens adoptent un régime végétalien pour des raisons éthiques, tout change. S’ils n’adoptent pas un régime végétalien, ils restent coincés au stade des manifestations anti-fourrure et des campagnes ciblées et rien ne change.

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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2013 Gary L. Francione

***** Traduction du site http://www.eatlikeyoucarebook.com/ par Kwaice *****

6218826_orig Nous prétendons tous nous soucier des animaux et les considérons comme ayant au moins une certaine valeur morale. Nous prétendons tous être d’accord sur le fait qu’il est injuste d’infliger souffrance et mort « inutilement » aux animaux et – peu importe le désaccord que nous pourrions avoir sur la question de la nécessité de l’utilisation animale – nous sommes tous d’accord que la souffrance et la mort d’animaux ne peut pas être justifiée par le plaisir, l’amusement, ou la commodité humaine. Nous condamnons Michael Vick pour les combats de chiens précisément parce que nous croyons fermement que quel que soit le plaisir que Vick a retiré de cette activité, cela ne peut finalement pas justifier ce qu’il a fait.

Donc comment pouvons-nous justifier le fait que nous tuons de nombreux milliards d’animaux terrestres et marins chaque année pour la nourriture ? Peu importe la manière « humaine » dont nous traitons et tuons ces animaux, la quantité de souffrance animale que nous causons est atterrante. Pourtant personne ne maintient que les aliments d’origine animale sont nécessaires pour une santé optimale. En effet, des données empiriques croissantes indiquent que les aliments d’origine animale sont préjudiciables à la santé humaine. Mais quelle que soit la manière dont vous évaluez ces preuves, il ne peut y avoir de doute sérieux sur le fait qu’on puisse être en excellente santé avec un régime alimentaire végétalien. Il y a également un large consensus sur le fait que l’agriculture animale est un désastre écologique. L’agriculture animale est responsable de pollution de l’eau, de l’air, de déforestation, d’érosion des sols, de l’utilisation inefficace des protéines végétales et de l’eau, et toutes autres sortes de dommages sur l’environnement.

La meilleure justification que nous avons pour la quantité inimaginable de souffrance et de mort que nous imposons aux animaux est qu’ils ont bon goût. Nous apprécions le goût des aliments d’origine animale. Mais en quoi est-ce différent de Michael Vick déclarant que son exploitation de combats de chiens était justifiable car il aimait regarder des chiens se battre ? Vick aimait s’asseoir autour d’une fosse et regarder des animaux se battre. Nous aimons nous asseoir autour du barbecue d’été à rôtir les corps d’animaux qui ont eu des vies et des morts qui sont aussi mauvaises, si pas pires, que les chiens de Vick. Quelle est la différence entre Michael Vick et ceux d’entre nous qui consommons des aliments d’origine animale ?

Ce livre démontre qu’il n’y a pas de différence, ou du moins aucune qui importe moralement.
Francione et Charlton soutiennent que si vous pensez que les animaux importent moralement – si vous rejetez l’idée que les animaux ne sont que des choses – vos propres croyances requièrent que vous arrêtiez de consommer des aliments d’origine animale. Il n’y a rien d’ « extrême » à un régime alimentaire végétalien ; ce qui est extrême c’est l’inconsistance entre ce que nous disons croire et la manière dont nous agissons lorsqu’il s’agit d’animaux.

Beaucoup d’entre nous sont mal à l’aise lorsqu’ils pensent aux animaux qui ont fini sur notre assiette. Nous avons peut-être pensé à arrêter de consommer des produits d’origine animale mais il y a beaucoup d’excuses qui nous ont empêché de le faire. Les auteurs explorent la trentaine d’excuses qu’ils ont entendu en tant que végans de longue-date et abordent chacune d’entre elles, montrant pourquoi ces excuses ne fonctionnent pas. Avec sa réflexion claire et sensée sur l’éthique animale, sans jargon ou théorie compliquée, ce livre changera la manière dont vous réfléchissez à ce que vous mangez.

Voici quelques questions pour vous :

  • Avez-vous jamais aimé un animal
  • Avez-vous déjà eu un animal de compagnie qui faisait partie de votre famille ?
  • Pensez-vous  qu’il est injuste d’infliger souffrance et mort inutile à des animaux ?
  • Pensez-vous que les animaux importent moralement ?
  • Vous souciez-vous de l’origine de votre nourriture ?
  • Savez-vous d’où proviennent vos aliments d’origine animale ?
  • Achetez-vous des œufs plein-air ? De la viande libre-parcours ?
  • Avez-vous envisagé de devenir végétarien ?
  • Êtes-vous déjà végétarien pour des raisons morales ?
  • Avez-vous envisagé de devenir végan ?
  • Aspirez-vous à devenir végan, mais vous pensez que vous ne pourriez jamais adopter un régime alimentaire végétalien ?
  • Êtes-vous déjà végan et apprécieriez de connaître certaines manières plus efficaces pour communiquer avec ceux qui défendent la consommation d’animaux ?

Si vous avez répondu « Oui » à l’une de ces questions ci-dessus, alors ce livre a été écrit pour vous. N’hésitez-pas – lisez-le maintenant !