Les droits des humains et les droits des non-humains sont inextricablement liés : en un mot

En tant que défenseurs des animaux, nous nous opposons au spécisme car, comme le racisme, le sexisme, l’hétérosexisme et d’autres formes de discrimination, il use d’un critère moralement non pertinent (l’espèce) pour ignorer et dévaluer les intérêts des êtres sentients.

Mais notre opposition au spécisme signifie que nous devons prendre position sur ces autres formes de discrimination. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas nous opposer au spécisme en prétendant que, en tant que défenseurs des animaux, nous ne prenons pas position sur ces autres formes de discrimination. Nous ne pouvons pas dire : « Nous rejetons comme moralement inacceptable le critère de l’espèce pour ignorer et dévaluer les intérêts des non-humains, mais nous ne prenons pas position sur le fait que la race, le sexe ou l’orientation/la préférence sexuelle constituent eux aussi des critères moralement inacceptables lorsqu’ils sont utilisés pour réduire et dévaluer les intérêts des humains. »

Notre opposition au spécisme nécessite que nous nous opposions à toute discrimination.

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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2013 Gary L. Francione