En plus de la connexion entre sexisme et spécisme illustrée ici :
Les oiseaux ne sont pas dingues du fait de se retrouver dans des installations dépourvues de cages, installations qui n’équivalent qu’à une seule grande cage.
Ils ne sont pas dingues du fait de provenir de couveuses qui exterminent tous les poussins mâles. Les poussins mâles, de leur côté, n’en raffolent pas davantage.
Ils ne sont pas dingues du fait d’être débecqués.
Ils ne sont pas dingues du fait d’être forcés à muer, ce qui est toujours pratiqué par certains producteurs d’œufs (conventionnels mais aussi « sans-cage »).
Ils ne sont pas dingues du terrifiant voyage vers l’abattoir, qui couvre la plupart du temps de longues distances sans eau ni nourriture.
Ils ne sont pas dingues du fait d’être soumis à une mort absolument horrible.
Ils ne sont pas dingues du fait d’être traités comme des produits par un tas de bons samaritains branchés qui se félicitent d’être « compassionnels » tout en continuant de soutenir la torture et la mort de non-humains sentients uniquement parce qu’ils aiment le goût des produits d’origine animale.
Ils ne sont pas dingues de l’obscénité affichée par la plupart des grosses organisations animalistes qui expriment « reconnaissance et soutien » à Whole Foods :
Pensez-y : il n’y a pas grand-chose dont ils soient dingues, en fait.
Ce dont ces pauvres créatures seraient dingues, c’est que vous deveniez végans et cessiez, de ce fait, de les exploiter.
*****
Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. Avant tout, c’est une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est également une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2013 Gary L. Francione