Chers Collègues :
Victor Schonfeld, le réalisateur de The Animals Film, film influent tourné en 1982, a fait suivre One Planet: Animals and Us, son documentaire en deux parties diffusé sur la BBC, d’un éditorial intitulé The Five Fatal Flaws of Animal Activism paru dans le Guardian, l’un des principaux journaux du Royaume-Uni.
Une fois encore, Schonfeld a clairement fait comprendre que le mouvement animaliste dominant s’était égaré. Il a critiqué les campagnes welfaristes, la promotion de la viande et des produits d’origine animale « heureux », le fait que l’on décerne des prix à certains concepteurs d’abattoirs ainsi que le sexisme éhonté de PETA. Il a une fois de plus défendu l’idée que le véganisme devait constituer la base morale du mouvement.
Schonfeld a été extrêmement critiqué par Vegan Outreach, qui fait désormais clairement partie de la mouvance bien-être animal/viande « heureuse ». Mais encore plus remarquable fut, trois jours après la parution de l’éditorial de Schonfeld, la réponse d’Ingrid Newkrik (PETA) au Guardian, défendant le statut d’organisation de bien-être animal de PETA et dépeignant ses campagnes sexistes comme d’ « inoffensives bouffonneries ».
J’ai, ici-même, consacré un billet à l’éditorial de Newkirk.
Dans ce Commentaire, j’aborde la question de savoir si la chance est en train de tourner en faveur d’une approche végane-abolitionniste créative et non-violente. Mes invités sont le Dr Roger Yates, le principal sociologue de mouvement animaliste, qui enseigne à l’Université du Pays de Galles ainsi qu’au University College (Dublin), et Vincent J. Guihan, un doctorant de l’Université Carleton au Canada ayant une perception très subtile de la politique du mouvement.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione
Podcast: Play in new window | Download
Subscribe: RSS