Essai original en version anglaise publié le 30 juin 2014.
Ou
Nous entendons continuellement les welfaristes [N. D. T. De l’anglais welfarist, qui désigne une personne en faveur de la règlementation et/ou des réformes visant l’amélioration du bienêtre des animaux.] dirent que la plupart des personnes qui deviennent véganes ont d’abord été végétariennes, alors nous devons promouvoir le végétarisme.
C’est complètement insensé. Il n’y a aucune preuve empirique qui établisse un lien causal entre quelque situation non végane que ce soit et le véganisme.
Dans la mesure où, avant de devenir véganes, les gens deviennent végétariens ou encore mangent de la viande ou des œufs « heureux », ou qu’importe avant de devenir véganes, est-ce surprenant ?
Les groupes animalistes font tous la promotion du végétarisme et de l’exploitation « heureuse ». Pas un seul ne fait la promotion, sans équivoque, du véganisme comme base morale.
C’est notre responsabilité d’être clairs que, si les animaux comptent moralement, nous sommes dans l’obligation de devenir végane. Si quelqu’un se soucie des animaux, mais veut faire moins que d’être végane, cela devrait être son choix et jamais ce que nous promouvons.
Dire aux gens que le végétarisme, la viande « heureuse », les « lundis sans viande », être « végane avant 18 h » ou le « véganisme flexible », sont moralement acceptables, ne va que retarder le progrès et non pas nous y conduire.
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Si vous n’êtes pas végane, devenez-le s’il vous plait. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients, mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
Professeur distingué, membre du conseil d’administration des professeurs, Université de Rutgers
© 2014 Gary L. Francione