L’institution de charité Mercy for Animals (MFA) dispose d’une nouvelle vidéo « secrète » .
Devinez quoi ? Ils ont découvert que les animaux étaient frappés, et maltraités dans les marchés à bestiaux.
Imaginez ça.
MFA est choquée :
Normal. Mais MFA, apprenez qu’utiliser les animaux pour la nourriture — qu’ils soient ou non battus — est MAL.
MFA insiste : « ELEVEZ-VOUS CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE : signez la pétition sommant la Livestock Marketing Association de protéger les animaux. »
La Livestock Marketing Association va « protéger les animaux » ? Vraiment ?
Une fois de plus, MFA perpétue l’idée qu’une industrie qui existe pour tuer les animaux afin de satisfaire notre plaisir gustatif est capable de les « protéger ».
Une fois de plus, MFA véhicule le fantasme qu’il y aurait une manière abusive et une manière non abusive d’exploiter autrui.
Une fois de plus, MFA assure au public que l’exploitation animale peut être effectivement réglementée.
Une fois de plus, MFA nous sort des gens comme Temple Grandin — la reine de l’exploitation heureuse — pour soutenir leur campagne :
Une fois de plus, MFA prétend que les individus qui commettent des « abus » sur les animaux diffèrent moralement de ceux qui demandent et consomment de la viande et les autres produits d’origine animale. Selon MFA, le marché aux bestiaux et, en particulier, les ouvriers qui y travaillent, seraient le problème : les « méchants » — contrairement à ceux d’entre nous qui demandent joyeusement et consomment les produits de cette industrie, et qui peuvent même se fendre à l’occasion d’un don à des associations telles que MFA de sorte qu’ils puissent continuer à consommer les animaux en toute sérénité, avec « pitié » et « compassion ».
Tout cela fait partie du même raisonnement qui amène les organisations de protection animale comme MFA à adresser au grand public des communiqués exprimant leur « appréciation et soutien » à des programmes « pionniers » d’exploitation heureuse :
Bien que je ne mette pas en question la sincérité des membres de MFA, je crois sincèrement que leur politique est nulle sur toute la ligne.
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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
Professeur Distingué, Rutgers University
©2014 Gary L. Francione