Selon BBC News : Presque un quart des hommes interrogés dans le cadre d’un rapport de l’ONU sur la violence contre les femmes dans certaines régions d’Asie, ont admis avoir commis au moins un viol.
C’est ignoble mais pas surprenant. Les viols et les agressions sexuelles sont la réalité quotidienne de beaucoup de femmes et de filles à travers le monde.
Chaque fois que je compare la promotion de l’exploitation « humaine » des animaux avec la promotion d’un viol « humain », les welfaristes prétendent qu’il y a une différence entre les deux en raison du fait que si tout le monde est d’accord pour dire que violer est mal, peu de gens en revanche sont gênés par l’exploitation animale, si bien que promouvoir l’exploitation « humaine » des animaux dans ce dernier contexte est une étape intermédiaire bonne ou « compassionnelle ».
En mettant de côté le raisonnement illogique des welfaristes — le fait que quelque chose ne soit pas largement considéré comme immoral ne signifie pas que nous ne devons pas être clairs sur le fait de le rejeter —, les welfaristes ont simplement tort de dire qu’à peu près tout le monde s’oppose au viol. Les viols et agressions sexuelles constituent une épidémie de violence contre les femmes et les filles.
Et ce n’est pas seulement en Asie (donc s’il vous plaît, évitez-nous tout commentaire ethnocentrique/raciste) : c’est partout dans le monde. Une Américaine sur six a été victime d’un viol ou d’une tentative de viol, et les viols comme les autres formes d’agressions sexuelles ne sont souvent pas rapportés.
Nous devons dire « non » à la violence, qu’elle soit dirigée contre des humains vulnérables ou des non-humains vulnérables. La solution contre la violence n’est pas la violence « gentille ».
La violence ne doit jamais être dite « compassionnelle ». La violence est la violence.
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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
Et ne vous faites jamais avoir par cette idée insensée que nous devrions soutenir l’« exploitation heureuse » afin que les gens deviennent végans. C’est le contraire : l’industrie tout entière de l’ « exploitation heureuse » n’a qu’un seul but : faire en sorte que le public soit encore plus à l’aise avec l’exploitation animale.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2013 Gary L. Francione