Justice sociale, droits humains et être végan

Les non-végans parlent fréquemment aux végans du terrible état du monde et leur demandent : que faites-vous pour les humains ? Pourquoi ne parlez-vous pas davantage des problèmes de justice sociale humaine ?

J’ai quatre réponses :

Premièrement, il n’y a ici aucun conflit. Être végan ne suppose pas que vous cessiez d’œuvrer pour les humains. Être végan suppose simplement que tandis que vous œuvrez pour les humains, vous ne mangiez, ne portiez, ni n’utilisiez de produits d’origine animale.

Deuxièmement, 99 % des gens qui posent ces questions ne font strictement rien pour améliorer la justice sociale humaine, sinon demander aux végans pourquoi ils ne font pas quelque chose pour eux au lieu de promouvoir le véganisme.

Troisièmement, le véganisme — du moins tel que je le considère — est une question de non-violence, et la violence est la source de tous les autres problèmes de justice sociale.

Quatrièmement, l’agriculture animale entraîne beaucoup de souffrance pour l’humanité et exacerbe l’injustice sociale.

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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2013 Gary L. Francione