Quelques réflexions pour la Fête des Mères 2012

Il n’est pas de meilleure manière de célébrer la Fête des Mères qu’en cessant de participer à l’exploitation des mères nonhumaines via votre consommation de lait, de fromage et autres produits laitiers.

Une vache élevée pour son lait est fécondée de force annuellement, et ses bébés lui sont arrachés en quelques jours. Elle est, pendant 9 ou 10 mois de chaque année, soit enceinte, soit allaitante. Dès qu’elle a accouché, le cycle infernal recommence.

Tous les veaux, en l’espace de quelques jours, sont arrachés à leurs mères. Certains veaux femelles deviennent à leur tour des vaches à lait ; les autres, ainsi que les veaux mâles, sont vendus pour la viande.

Les publicités de nombreuses exploitations laitières locales ou biologiques montrent des photos de vaches heureuses. En réalité, « biologique » signifie simplement que les vaches sont nourries avec de la nourriture biologique, qu’elles n’ingurgitent ni antibiotiques, ni hormones de croissance. Mais, même dans les meilleures conditions, elles sont toujours torturées. Et toutes ces mères — qu’elles fassent partie d’élevages conventionnels ou « biologiques » — finissent dans les mêmes immondes abattoirs.

Le lait « heureux » ou les produits d’origine animale « heureux » sont tout simplement des choses qui n’existent pas.

Aujourd’hui, pensez aux souffrances et aux morts auxquelles vous participez simplement parce que vous aimez le goût du lait, du fromage, du beurre, des yaourts, des glaces, etc. Pensez à ce que cela signifie pour les vaches, ces douces mères que nous exploitons. Demandez-vous si tout cela en vaut la peine. Si votre cœur dit « non », alors devenez végan.

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Etre végan est une question de non-violence. Etre végan, c’est affirmer que vous rejetez la violence envers les autres êtres sentients, envers vous-même et envers l’environnement, dont tous les êtres sentients dépendent.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
Professeur, Rutgers University
©2012 Gary L. Francione