Archives annuelles : 2010

Petites vidéos sur les droits des animaux, droits versus bien-être, les animaux vus comme propriété

Chers Collègues :

Je reçois littéralement des centaines de courriels chaque semaine de gens qui me posent des questions basiques sur les droits des animaux, la différence entre les droits et le bien-être, et les implications du statut de propriété des nonhumains sur les sujets qui touchent à la réglementation du bien-être animal.

Je m’efforce de répondre au maximum de questions qu’il m’est possible. Peut-être que le fait, pour ceux qui les posent, de jeter un œil sur les courtes vidéos disponibles sur ce site en page vidéo se révélera utile. Trois d’entre elles sont particulièrement pertinentes : Theory of Animal Rights, Animals as Property, et Animal Rights vs. Animal Welfare. Elles sont disponibles en anglais, en français, en allemand, en portugais et en espagnol. Theory of Animal Rights est également disponible en japonais.

Ces vidéos étaient destinées à servir d’outils pédagogiques afin d’expliquer les idées de base de façon simple mais non simpliste.

Figure également une section FAQ provenant de mon livre Introduction to Animal Rights: Your Child or the Dog?, publié en 2000 par Temple University Press.

Rappelez-vous : si vous vous apprêtez à éduquer les autres, vous avez besoin de vous éduquer d’abord ! Ces vidéos ainsi que les FAQs constituent un formidable moyen de vous familiariser avec les concepts de base sans vous sentir submergé, ni submerger ceux que vous cherchez à sensibiliser !

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione

Newsweek: viande « heureuse »

Chers Collègues :

Dans le magazine Newsweek paraît l’article No More Sacred Cows, dont voici l’accroche :

« Certains végétariens de longue date reviennent à la viande, mais à condition que le bétail ait été élevé de manière durable et nourri à l’herbe, comme les vaches de Ghent, de la Hawthorne Valley Farm dans l’Etat de New York. »

Voilà où mène le mouvement viande « heureuse ». Les animaux sont toujours traités abominablement et finissent toujours leur existence dans le bruit, la puanteur et la terreur de l’abattoir.

La seule différence, c’est que les humains se sentent plus à l’aise de les consommer.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione

L’émission « Animals and Us » diffusée par la BBC World Service se termine sur une note végane !

Chers Collègues :

Bien que la seconde partie de One Planet: Animals and Us, diffusé sur la BBC et animé par Victor Schonfeld (le réalisateur de l’influent The Animals Film en 1982), soit consacrée à la vivisection, Schonfeld a terminé l’émission en suggérant que le véganisme peut être le moyen de traiter du problème de l’exploitation animale.

La BBC World Service est le programme radiophonique le plus largement écouté au monde. Qu’on y parle du véganisme est passionnant.

J’espère que Roger Yates et Elizabeth Collins se joindront à moi pour un autre podcast analysant l’émission de Schonfeld.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione

Des « Lundis végans »?

Chers Collègues :

Bonne Année.

Je désapprouve certainement l’idée des « Lundis sans viande ». Mais je voulais quand même livrer une brève réflexion sur ce sujet.

Comme vous le savez, je défends le véganisme et j’estime que l’activisme animal devrait consister essentiellement en une éducation végane créative et non-violente. Nous devons insister sur le fait que le véganisme est facile et que n’importe qui, s’il le désire, peut devenir végan aujourd’hui, maintenant.

Ceci étant, si des gens viennent me dire : « Je veux devenir végan mais il m’est impossible de le faire tout de suite », je leur explique que la consommation d’un produit d’origine animale, quel qu’il soit, est moralement injustifiable. Je leur suggère également de manger végan pendant quelque temps au petit-déjeuner, puis au déjeuner, puis enfin au dîner. Jamais je ne leur conseille de manger des œufs de poules « élevées en plein air » ou de la viande « heureuse ».

De même, je suggère aux personnes qui ne supportent pas l’idée de devenir véganes tout de suite mais qui veulent néanmoins l’être un jour, d’essayer de l’être pendant une journée, puis de recommencer quelques jours plus tard, etc., jusqu’à le rester pendant 7 jours.

En ce sens, je n’aurais pas d’objection aux « Lundis sans viande » (ou n’importe quel autre jour de la semaine) si nous faisions clairement comprendre : (1) qu’ils sont instaurés en reconnaissance de l’impératif éthique selon lequel nous ne pouvons justifier l’utilisation des animaux ; et (2) qu’ils ne sont qu’un pas vers le véganisme intégral.

Les « Lundis sans viande » renforcent l’idée selon laquelle la chair des animaux serait moralement différentiable des autres produits d’origine animale. Ils sont également plébiscités par beaucoup comme une fin en soi destinée à réduire les impacts environnementaux de la consommation de viande, ou encore comme une mesure de santé comparable à la réduction de la consommation d’alcool. Pour toutes ces raisons, je ne soutiens pas les « Lundis sans viande ».

Mais je soutiendrais un « [Jour] Végan » s’il était clairement dit qu’il était partie prenante de nos obligations morales envers les nonhumains et qu’il était explicitement décrit comme un pas supplémentaire vers le véganisme intégral. Je ne suis certainement pas opposé au fait de dire nettement que les produits d’origine animale sont nuisibles à la santé et qu’ils ont des conséquences environnementales néfastes. Mais je pense que le point central d’une telle journée doit être une réflexion morale sur l’utilisation des animaux, ainsi qu’un message comme quoi nous devons évoluer vers un véganisme à plein temps.

Nous ne devons cependant jamais cesser d’insister sur le fait que le véganisme est facile, et que n’importe qui peut devenir végan immédiatement afin de faire un pas réel et important en direction de la non-violence.

Un « [Jour] Végan » aurait au moins le mérite de ne pas renforcer la notion erronée qu’il existerait une différence moralement importante entre la chair et les autres produits d’origine animale.

Et rappelez-vous : Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
© 2010 Gary L. Francione

Commentaire n°13: analyse de la première partie d’« Animals and Us »

Chers Collègues :

Le 31 décembre 2009, la BBC World Service a diffusé la première partie de l’émission One Planet: Animals and Us. Cette émission était animée par Victor Schonfeld, le réalisateur du très influent The Animals Film, sorti en 1982. The Animals Film était parmi les premiers – sinon le premier – films à dénoncer la manière dont les humains traitaient réellement les nonhumains. Animals and Us explique que Schonfeld revienne au sujet 27 ans plus tard, en se demandant si la situation a évolué depuis 1982. La première partie traite essentiellement de l’utilisation des animaux en tant que nourriture et se concentre sur l’élevage industriel.

Dans ce Commentaire, le sociologue Dr. Roger Yates, le phénomène néozélandais du podcasting Elizabeth Collins et moi-même discutons et faisons la critique de cette première partie.

Si vous n’êtes pas végan, devenez-le. C’est facile ; c’est meilleur pour la santé et la planète ; et, par-dessus tout, c’est, moralement, la bonne chose à faire.

Et rappelez-vous : Le monde est végane ! Si vous le voulez.

Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione