Chers Collègues :
Un lecteur m’a envoyé le poème suivant, écrit par le poète arabe médiéval Abu ‘L’Ala Ahmad ibn ‘Abdallah al-Ma’arri, connu sous le nom de Al-Ma’arri. Il est né en 973 et mort en 1057. Il était aveugle. La traduction est disponible ici.
Je ne volerai plus la Nature
Tu es malade de compréhension et de religion.
Viens à moi, que tu puisses entendre une saine vérité.
Ne mange pas injustement le poisson que la mer a rejeté,
et ne désire pas comme nourriture la chair des animaux égorgés,
Ou le lait blanc des mères qui destinaient ce pur breuvage à leurs petits et non aux nobles dames. N’afflige pas les oiseaux confiants en prenant leurs œufs ;
car l’injustice est le pire des crimes.
Epargne le miel que les abeilles ont industrieusement recueilli de la fleur des plantes parfumées ;
Car elles ne l’ont pas conservé pour qu’il puisse appartenir à d’autres,
pas plus qu’elles ne l’ont amassé par générosité ou pour en faire don.
J’ai lavé mes mains de tout cela ;
et je souhaite avoir trouvé ma voie avant que mes cheveux soient devenus gris !
Al-Ma’arri
Je remercie la personne qui m’a envoyé ce poème. Je le partage avec vous, car je le considère comme des plus inspirants.
Si vous n’êtes pas vegan, devenez-le. C’est facile ; c’est meilleur pour votre santé et pour la planète. Mais c’est surtout, moralement, la bonne chose à faire.
Le monde est végane ! Si vous le voulez.
Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione