Chers Collègues :
Notre premier Commentaire sur le végétarisme considéré comme « passerelle » vers le véganisme ayant entraîné une controverse sans fin, je débattrai dans celui-ci de trois questions :
1. Ma position selon laquelle nous ne saurions faire de distinction morale entre la chair et les autres produits d’origine animale signifie-t-elle que nous devons entrer en confrontation avec et nous ériger en juges des non-végans ?
Réponse courte : non, bien sûr que non.
2. Que faire lorsque des personnes disent se préoccuper du problème de l’exploitation des animaux mais ne pouvoir tout simplement pas renoncer aux produits d’origine animale ?
Réponse courte : c’est en général une réaction qui invite réellement à une discussion plus approfondie.
3. Pourquoi les néowelfaristes rejettent-ils avec autant de véhémence le véganisme comme ligne de fond morale ?
Réponse courte : un principe-clé de la théorie du bien-être animal est qu’il est acceptable d’utiliser et de tuer les animaux aussi longtemps que nous ne les faisons pas souffrir. Dans une telle optique, le véganisme se réduit simplement à un moyen – parmi beaucoup d’autres, y compris la viande et les produits d’origine animale « heureux » – de réduire la souffrance. Il n’a, ici, pas de signification plus grande que celle de moyen de réduire la souffrance.
J’espère que ce Commentaire clarifiera certaines des excellentes questions que j’ai reçues.
Gary L. Francione
©2009 Gary L. Francione
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