Chères collègues et chers collègues :
Voici un example–un parmi plusieurs, malheureusement–de la manière dont nous confondons nos enfants par rapport à l’exploitation animale. D’un côté, nous encourageons nos enfants à être attendris par les nonhumains en leur présentant d’attachants personnages nonhumains. De l’autre côté, nous utilisons ces mêmes personnages pour vendre des produits d’origine animale qui ont été obtenus par la torture d’animaux bien réels.
Doit-on ensuite s’étonner de développer une schizophrénie morale en ce qui concerne les animaux? Doit-on s’étonner du fait que la très vaste majorité d’entre nous reconnaît qu’il est mal d’infliger de la souffrance « non nécessaire » et la mort à des animaux, mais que la meilleure raison dont nous disposions pour justifier l’imposition de souffrance et la mort à 53 milliards d’animaux par année (excluant les poissons) est que nous apprécions le goût des produits animaux? Est-il réellement surprenant que nous considérions certains animaux comme des membres de notre famille alors que, simultanément, nous plantons nos fourchettes dans le corps d’autres animaux?
Gary L. Francione
© 2009 Gary L. Francione