Le 2 août, j’ai publié un essai-blog intitulé Une remarque à propos de Michael Vick. Le comportement de Vick est évidemment condamnable. J’ai écrit un blog parce que j’étais fatigué d’entendre Vick être critiqué par des bien-pensants qui mangent de la viande, assistent à des rodéos, chassent ou participent de différentes façons à l’exploitation des animaux, façons qui, contrairement aux combats de chiens, sont considérées comme des activités légitimes par la plupart des gens mais qui, autant qu’eux, causent de la souffrance aux animaux impliqués.
Sincèrement, je ne m’attendais pas à susciter autant de réactions. Après tout, je soutiens le même argument depuis plusieurs années dans mes écrits − nous souffrons d’une sorte de « schizophrénie morale » par rapport aux animaux. D’une part, nous traitons certains nonhumains, comme nos chiens et nos chats, comme des membres de la famille et nous sommes horrifiés par les histoires de torture qui concernent ces animaux. D’autre part, nous ignorons entièrement − en fait, nous encourageons − d’autres formes d’utilisations d’animaux qui impliquent que nous torturions des animaux que nous ne considérons pas comme « spéciaux ». Voilà le sujet principal de mon livre Introduction to Animal Rights : Your Child or the Dog?.
Eh bien, j’ai eu tort à propos des réactions qu’allait susciter mon essai-blog.